PLAUZAT SPORT NATURE monte à Paris
(récit de Patrice)
3 adhérents de l’association PLAUZAT SPORT NATURE (David et Christian Couvreur et moi) nous étions donnés rendez-vous ce week-end pour monter à la capitale.
Notre objectif : courir la 39éme édition du marathon de Paris.
C’était également l’occasion de soutenir David (papa de la petite Lucile atteinte d’une amyotrophie spinale) dans le défi qu’il s’était lancé : courir ce fameux marathon en moins de 4h pour le téléthon.
Pour cette occasion, on arborait tous les 3 un magnifique débardeur offert par de généreux partenaires.
Pour ma part, la dernière édition m’avait laissé un goût d’inachevé, et surtout ne s’était pas déroulé dans les meilleures conditions (incendie de la pizzeria au pied de l’hôtel la nuit précédant le marathon).
Les personnes présentes s’en souviennent certainement encore …
Le début du voyage en train m’a vaguement rappelé ce mauvais plan.
Pourtant, tout avait bien débuté : départ à 6h40 en 1ére classe grâce aux relations de notre cheminot de service (David).
Puis, j’ai commencé à croire qu’il s’agissait d’une caméra caché : train arrêté sur la voie pour un problème technique = 40 minutes de retard.
Ce n’est rien me direz-vous, mais ça aura son importance un peu plus tard.
Aussitôt arrivé en gare de Bercy, et avant de rejoindre l’hôtel, on s’engouffre dans le métro pour aller récupérer nos dossards porte de Versailles au salon du Running.
Et c’est là que les 40 minutes de retard prennent leur importance : en effet, au lieu d’arriver sur le salon vers les 10h30, on arrive sur place entre 11h et 11h30 …
Du coup, si on arrive à récupérer les dossards sans trop de difficultés, le petit tour de salon devient vite un plan bien galère avec le monde à cet horaire.
Finalement, nous arrivons à notre hôtel sur le coup des 13h, un peu lessivé et surtout affamé.
Résultat : on se mange un ou 2 sandwichs achetés en bas de l’hôtel en partant se balader sur les Champs Elysées, noir de monde en ce soir de finale de la coupe de la ligue.
Au programme : boutiques Disney, Adidas et bien sûr celle du PSG.
Obligé d’y passer pour faire brûler un cierge au nom de Fred en vue de la finale ...
Put…, ça a marché en plus.
T’aurais dû me dire d’en mettre un pour le quart de champions league …
Bref, après un petit tour d’Arc de Triomphe en passant par l’aire d’arrivée du lendemain, retour à l’hôtel, pour repos bien mérité avant de partir se faire un resto.
Pour pas faire compliqué, on est retourné dans la petite pizzeria qui avait brulé l’année dernière : pour conjurer le sort, et surtout pour manger notre plat de pate spécial marathoniens (champignons-crème et fromage) avec un petit Tiramisu en dessert, histoire d’avoir de bons appuis le lendemain.
Je passerai sous silence la tentative d’incendie de Christian avec ses pates flambées à la Vodka ….
Retour à l’hôtel : préparatifs des tenues pour le lendemain et finale de foot à la télé avant une bonne nuit de sommeil.
Merci au PSG d’avoir gagné car on avait quelques supporters bastiais dans l’établissement qui sont du coup rentrés sans faire de bruit…
On arrive au dimanche matin pour le départ du marathon donné sur les Champs Elysées.
Et là, on pourrait citer Le Cid de Corneille :
« Nous partîmes 3 ; mais par un prompt renfort – nous nous vîmes ….. 42 000 ! ».
On a beau le savoir, pour ma part, j’ai (une nouvelle fois) trouvé ça ENORME.
Séparation au niveau des SAS, David et Christian avec les 3h45 et moi avec les 3h30.
Porté par la ferveur du public venu en nombre en ce dimanche ensoleillé, c’est dans une ambiance de feu que nous prenons le départ.
Malgré les efforts consentis, nous profitons des nombreux monuments présents tout au long du parcours couru au chœur de la ville « lumière ».
Place de la concorde, place de la Bastille, château de Vincennes, cathédrale Notre Dame, musée d’Orsay, grand Palais, les « fameux quais de Seine » et la tour Eiffel se sont ainsi succédé tout au long de notre course.
Pour ma part, la course s’est déroulée selon le plan prévu jusqu’au 37éme … où j’ai pris le fameux « mur des 35 » que je croyais avoir laissé derrière moi 2 km plus tôt …
Coupure d’électricité, plus de jus dans les jambes….
Sans vouloir faire de jeu de mot avec le sponsor principal de l’épreuve (Schneider) … Ca la fout mal quand même !
Au final, on a tous bouclés le parcours dans la première moitié du peloton et on en a pris plein les yeux (et les jambes).
Je finis en 3h31 à la 6 676éme place.
N’ayant pas atteint mon objectif qui était de faire mieux que ma meilleure marque sur cette distance (3h26), je me console en me disant que j’ai quand même gagné 6 min par rapport à l’année dernière…
Petite dédicace à Christian :
« Qu’est-ce tu veux que je te dise Christian, je ne partirai pas en vacances, puis c’est tout … »
Mention spéciale à David Couvreur qui a lui atteint son objectif avec un chrono de 3h41 et une jolie 9 694éme place.
Christian boucle de son côté le parcours en 4h21 à la 24 457éme place malgré un petit pépin physique sur la fin du parcours.
A bientôt pour de nouvelles aventures sur la planète Plauzat Sport Nature
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