Récit de Patrice Aubouin;


Ce week-end, un groupe de 9 PSN a pris part au 2ème trail des Couteliers de Saint-Rémy-sur-Durolle.

Au programme, 3 distances de 11.7 km, 17 km et 26.4 km : toutes tracées sur un terrain exigeant, boueux et enneigé enchainant chemin large et single et courues dans des conditions climatiques difficiles (pluie et neige mêlées).

6 PSN (Jérôme Pointud, Pascal Espinosa, Patrice Aubouin, Alain Bernus, Jean-Christophe Delorme et Julien Cartier) au milieu des 192 participants étaient au départ de la boucle de 17 km (un peu plus de 500 m de D+) donné depuis la place du village avec un début de course rapide que l’on pourrait qualifier de sélectif : environ 2 km de bitume en pente légèrement descendante propice au départ rapide.

Premier virage, et là on rentre dans le vif du sujet avec la première ascension pour arriver sur les hauteurs de Saint Rémy. Joli point de vue, mais pas le temps de faire des photos, ça pousse derrière ...

Forcément, y z’ont pris de l’élan dans la descente ...

Les petites bosses type casse-pattes s’enchainent ensuite sur 7 – 8 kms par palier roulant qui vous amènent tranquilou à 830 m d’altitude où vous avez 2 options de trajectoire qui s’offrent à vous :

    * soit la neige et ses appuis pour le moins instables où vous avez l’impression de faire 2 pas en avant pour 3 en arrière.

    * soit le seul bout de terrain non enneigé où il y a un peu d’accroche .... mais où vous avez le sentiment de vous prendre pour un saumon qui remonte un cours d’eau !

Vous arrivez alors au 11ème km seul réelle difficulté du parcours : non pas que la côte soit impossible à courir, mais elle est la plus longue du parcours, et surtout elle est située tout de suite après une belle descente bien technique où comme on dit, “tu peux y’envoyer”...

Les cuisses brulent donc un peu sur environ 2 km avant de replonger pour 3 – 4 km de descente (ç’est ça que c’est bon) en direction du plan d’eau de St Rémy lieu d’arrivée. 

Problème : c’est quand tu crois que t’es arrivé, que t’es pas arrivé ...

Traduction, t’entends l’ami Franck Marret, tu vois le plan d’eau, t’es à 2 mètres du bol de Sangria, et là .... y’te font prendre à gauche, histoire de te faire visiter le plan d’eau : résultat, t’as un gros coup de blues en voyant les concurrents qui s’étalent tout le long de la berge qui longe le lac.

Eh ouais, l’avantage d’un lac, c’est que t’as rien qui te bouche la vue, et tu vois vachement loin ... Là pour le coup, perso, j’ai eu un doute, et je me suis cru un vendredi soir pour la séance de fractionné autour du plan d’eau à Cournon.

Jéjé devant, et les autres derrière : tout pareil je vous dis ...

Résultat :

    * Jérôme Pointud finit à la 17ème place (4ème V1) en 1 h 16

    * Pascal Espinosa finit à la 33ème place (3ème V2) en 1 h 20

    * je finis juste derrière à la 35ème place en 1 h 20 également (je vous l’ai dit, il était long ce tour de lac comme un jour sans fin ...)

    * Alain Bernus termine en 1 h 24 à la 48ème place

    * Jean-Christophe Delorme boucle le parcours (même pas fatigué) en 1 h 29 à la 67ème place

    * Julien Cartier enfin termine 114ème en 1 h 38.

 

Sur le 26, 3 PSN au départ parmi les 104 inscrits sur la distance (Jean-Paul Rousset, Alain Laroux et David Couvreur) avec les mêmes conditions climatiques, le même terrain de jeu, .... mais avec 9 km de mieux et 840 m  de D+ !

Malgré sa sortie de la veille de 30 km environ (histoire de se chauffer), c’est Jean-Paul qui arrive premier des PSN en bouclant le parcours à la 57ème place après 2 h 43 d’effort.

Il est suivi de près par Alain (68ème – 2 h 53) et David (79ème – 2 h 58).

 

Tous les PSN ont reconnu la beauté des parcours et des paysages traversés, la qualité de l’organisation (le super ravito de l’arrivée a largement compensé le petit bug informatique de l’arrivée), la gentillesse des bénévoles.

 

A bientôt pour de nouvelles aventures sur la planète Plauzat Sport Nature.